Bloomington

Film américain.  
Réalisé par : Fernanda Cardoso.
Avec : Allison McAtee, Sarah Stouffer, Katherine Ann Mc Gregor...
Genre : Romance, Drame.
Durée : 1h 23min.
Année de Production : 2010
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Synopsis : Jacquie, ex-actrice d'une série de science fiction, s'inscrit dans une université à des centaines de kilomètres de sa famille. Elle y rencontre Catherine, professeur de psychologie intimidante et charismatique...

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Mon avis : 

     En partant d'un pitch quasi semblable à Loving Annabelle, le film arrive à mettre en place une situation, bien qu'à la base peu réaliste, intéressante à exploiter scénaristiquement.

    Ici, ce n'est pas tant la relation prof-élève qui en au centre de l'enjeu des protagonistes, ni même le fait qu'elles soient deux femmes. Au-delà de ça, le film aborde des thématiques universelles à travers une situation pourtant singulière. J'ai été agréablement surprise du fait que l'enjeu ne tournait plus autour de la relation lesbienne, mais allait au-delà de ça. J'ai trouvé ça presque jubilant : nous ne sommes pas loin du choix d'un couple lesbien au service du scénario et non pas le simple choix d'un couple lesbien comme élément fondateur du récit.

    C'est encourageant car cela prouve qu'il n'est désormais plus nécessaire (peut-être) de parler uniquement de l'homosexualité comme d'une relation jugée illégitime par les autres. Comme n'importe quelle autre relation, celle-ci ne se suffit plus à elle-même pour faire l'objet d'un film : les temps auraient-ils changés pour pouvoir permettre une telle évolution ? Ou bien peut-être que le fait de changer la représentation des relations gays et lesbiennes dans la fiction finira par influencer la manière dont elles sont perçues...?

    Ce film a donc été à l'origine d'une reflexion pour moi (si, si ça m'arrive !) que je développerai bientôt dans une analyse plus poussée.

    Le film ne met donc pas en place les mêmes astuces scénaristiques pour faire monter la tension, le désir entre les deux femmes. Ce n'est pas du tout vers cette direction qu'il s'engage, contrairement à Loving Annabelle. Il ne faut pas s'attendre à une autre version de celui-ci. On passe cependant un très agréable moment empreint d'une mélancolie modérée. La mise en scène et la photographie sont soignées et convaincantes. 

Ma note : 16/20
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